À la demande de deux médias, deux écrivaines françaises réputées entreprennent de tenir un « journal de confinement ». Leïla Slimani dans Le Monde
, et Marie Darrieussecq dans Le Point
. Aussitôt se déchaînent sur les réseaux sociaux sarcasmes et insultes. Est-ce parce que toutes deux décrivent des conditions privilégiées de confinement, dans leurs résidences secondaires « à la campagne »
? Oui. Mais pas seulement. Laélia Véron nous montre ici comment lexique et syntaxe -sans parler des biches et des camélias- se conjuguent, pour produire des caricatures d’une « littérature de la romantisation du confinement ».
> 22 minutes très pertinentes et amusantes, par Laélia Véron sur Arrêt sur Images