L’affaire du peigne d’Erwin Schrödinger

RIONS AVEC CHATGPT
En donnant des bases précises de scénario (indications sur les personnages, situation conflictuelle initiale, etc.) à l’AI générative de textes, ChatGpt, elle et moi avons pu reconstituer en quelques minutes une partie des correspondances liées au fameux différend qui a opposé en 1927 Albert Einstein et Erwin Schrödinger à propos du peigne de ce dernier.

Erwin Schrödinger > Albert Einstein (février 1927)


Cher Albert,

Je t’écris pour te faire part de mon mécontentement. Tu as emprunté mon peigne il y a quelques semaines et tu ne me l’as pas encore rendu. Tu sais à quel point il est important pour moi d’avoir une apparence soignée lors de mes conférences et réunions scientifiques.

Tu n’imagines pas le désagrément que cela me cause de ne pas pouvoir me coiffer correctement.
 Je suis déçu que tu ne prennes pas la peine de me rendre cet objet, alors que nous avons travaillé ensemble sur des découvertes scientifiques importantes. J’ai moi-même fait avancer la physique quantique avec mon fameux « chat de Schrödinger », qui a soulevé de nombreuses questions sur la nature de la réalité. Or cette absence de peigne fausse la réalité de mes proches : ils me perçoivent maintenant différemment.
 Je suis certain que tu comprendras mon point de vue et que tu me rendras mon peigne dès que possible.

Cordialement,


Erwin Schrödinger

Albert Einstein > Erwin Schrödinger (février 1927)


Cher Erwin,

Je vous remercie pour votre lettre. Je suis navré d’apprendre que vous êtes contrarié par la situation actuelle, mais je ne peux être tenu responsable de l’état du peigne et vous faites bien de me parler de vos découvertes car curieusement c’est bien ce que je constate à cette occasion. Il se trouve que, depuis que je l’ai emprunté, le peigne est entré dans un état quantique superposé et son état actuel est indéterminé. Selon les lois de la physique quantique, tant que l’observation n’est pas effectuée, le peigne peut se trouver à la fois dans un état cassé et dans un état intact.

Je suis sûr que vous comprenez que je ne peux pas rendre un peigne qui peut être à la fois cassé et intact. En tant que scientifique, vous devriez apprécier l’importance de l’observation dans la physique quantique. Peut-être pourrions-nous organiser une expérience pour observer l’état du peigne et enfin résoudre ce mystère, somme toute relatif quant à son importance sur notre perception de la réalité.

Cordialement,

Albert Einstein

Erwin Schrödinger > Albert Einstein (mars 1927)

Cher Albert,

Je suis désolé de constater que vous persistez dans votre attitude et que vous n’êtes toujours pas en mesure de me rendre mon peigne. Vous invoquez l’état quantique du peigne pour justifier votre absence de responsabilité, mais cela me semble un argument quelque peu fallacieux. Si je vous comprends bien, vous prétendez que mon peigne est à la fois emprunté et non emprunté jusqu’à ce que je l’observe, selon le principe de superposition quantique. Mais cette théorie ne s’applique pas à des objets macroscopiques tels qu’un peigne, où les effets quantiques sont négligeables.

Je suis également surpris que vous fassiez référence à votre théorie de la relativité générale pour justifier votre comportement. Je ne vois pas en quoi cette théorie, qui traite de la gravitation et de la géométrie de l’espace-temps, a un lien avec notre différend concernant mon peigne. Si vous voulez vraiment utiliser votre intelligence pour résoudre des problèmes, je vous suggère de commencer par me rendre mon peigne et de reconnaître vos torts.

Je vous remercie d’avance de prendre rapidement les mesures nécessaires pour régler cette situation. Cela fait quelques mois déjà que je suis sans peigne, et on me reproche d’être dans un état coiffé – décoiffé.

Cordialement,

Erwin Schrödinger

Albert Einstein > Erwin Schrödinger (avril 1927)

Cher Erwin,

Je suis surpris que vous ayez soudainement fait référence à ma théorie de la relativité générale dans votre lettre. Je ne suis pas sûr de comprendre le lien entre ma théorie et notre différend concernant votre peigne à propos duquel j’ai dit qu’il était dans un état cassé – intact, mais en vérité je ne sais même plus s’il est dans un état emprunté.

Serait-ce avec ce peigne une façon détournée de me rappeler notre rivalité scientifique ? Si tel est le cas, je crains que notre dispute ne puisse être résolue simplement en rendant votre peigne.

Cependant, je tiens à vous assurer que ma seule préoccupation dans cette affaire est de vous rendre votre peigne le plus rapidement possible, s’il est dans un état emprunté, bien sûr. Je vous prie donc de bien vouloir me faire savoir quand et où je pourrais vous le rendre sauf si je le constate en état non emprunté.

Cordialement,

Albert

Erwin Schrödinger > Albert Einstein (mai 1927)

Cher Albert,

Je serais ravi que tu acceptes mon invitation pour nous retrouver lors de la prochaine, et cinquième, conférence Solvay en novembre à Bruxelles, en Belgique. Cependant, je tiens à insister sur le fait que tu ne devras pas invoquer ta théorie de la relativité générale pour justifier tout retard éventuel à cause d’une pliure de l’espace ou temps ou je ne sais quoi d’autre. Bien que cette théorie soit sans aucun doute l’une des plus grandes découvertes scientifiques de notre temps, je ne pense pas qu’elle soit pertinente pour notre discussion sur le peigne quel que soit en outre l’état de celui-ci emprunté, pas emprunté, cassé ou intact.

J’espère que tu comprends ma position et que nous pourrons régler ce différend rapidement et facilement lors de notre rencontre.

Cordialement,

Erwin Schrödinger

Erwin Schrödinger > Albert Einstein (mai 1927)

Cher Erwin,

Je suis heureux que nous ayons pu trouver un terrain d’entente concernant le peigne. Je suis également ravi que vous ayez proposé de nous rencontrer à nouveau pour discuter aussi de science.

Cependant, j’ai quelques réserves quant à l’état actuel sinon futur du peigne. Bien qu’il se soit stabilisé, selon vous, dans un état « emprunté », je ne suis pas certain qu’il passera en état « rendu » lors de notre rencontre. Je crains que cela ne soit source de tension entre nous.

Cela dit, je serai présent au colloque, et j’espère que nous pourrons avoir une discussion productive et constructive qui dépassera ce problème de peigne.

Cordialement,

Albert Einstein