Il y aura 5 ans ce 28 juillet j’ai lancé sur un coup de tête une souscription pour auto-éditer un nouveau roman, en occultant les éditeurs traditionnels qui m’ont fortement exaspéré, jamais vraiment soutenu, etc. [mode Caliméro/on]. Contre toute attente et grâce à un chaleureux, enthousiaste, sinon bouleversant soutien de 158 lecteurs, j’ai pu concrétiser ce projet… Obtenir le montant me permettant d’en imprimer et de poster plusieurs centaines d’exemplaires.
Mais voilà : 5 ans plus tard, je n’en suis qu’au 3/4 d’un roman (qui a muté en projet un peu mégalomane, certes ; mais 450 000 signes déjà écrits tout de même, sans doute à retravailler) et, surtout et hélas, je suis en permanence, comme durant l’année qui vient de se dérouler, dans l’incapacité de dégager du temps pour écrire une seule ligne. Cela est dû depuis 5 ans essentiellement à questions de travail intense et permanent, à des jobs multiples, à des nombreux aléas de la vie personnelle et professionnelle -comme tout le monde.
Aujourd’hui, je sais que d’ores et déjà, à cause de nombreuses et nouvelles circonstances actuelles, je ne m’en sortirai pas. Je ne pourrai pas m’y remettre avant encore un an au moins — et encore, rien n’est certain…. 2 ans ? 3 ans ? Or, voici déjà 5 ans déjà que je me justifie régulièrement, m’explique auprès de mes généreux souscripteurs… 5 ans de retard, j’ai fini hier par trouver cela plus qu’indécent, et j’ai voulu me libérer de ces poids de la justification récurrente, celui de la culpabilité qui me pèse de n’avoir toujours pas tenu ma promesse, celui de détenir cet argent d’une générosité non payée de retour comme c’était le deal…
Aussi j’ai décidé de rembourser tout le monde.
Je m’en explique longuement et plus en détails sur Ulule à l’endroit où s’est déroulée jadis cette souscription : si vous êtes souscripteur-trice vous avez > accès à la newsletter.
Si j’en parle ici c’est parce que vous, souscripteur-trice n’avez pas peut-être pas reçu cette newsletter (changement d’adresse mail ? Newsletter prise pour un spam… ?). Sachez donc que je vous propose de vous rembourser. Voire : je vous y incite > Écrivez-moi
Sachez aussi mes chers ami(e)s que c’est avec un immense regret que j’en viens à cette issue, pour ce qui m’était un très précieux et très ambitieux projet littéraire, sur lequel j’ai tout de même passé beaucoup de temps, et que je vous devais en sus au moins en remerciement de votre soutien, pour être digne de votre confiance. Hélas, je ne dispose pas des conditions pour en venir à bout, je n’en ai que rarement disposé : je n’ai pas le temps d’écrire, et je ne l’aurai pas avant bien longtemps…
Je vous rends donc vos sous, mais reste riche de votre générosité. N’hésitez pas réclamer ce qui vous est dû.