Continuant de tester le potentiel des ChatGPT personnels qu’on peut créer avec ChatGPT+ depuis quelques jours, pour mon site littéraire VIS COMICA consacré à la littérature et aux écrits humoristiques, j’en ai créé deux en quelques heures (on passe plus de temps à faire des « réglages » dans leurs consignes qu’à en créer, facilement, le principe:
– Un ChatGPT qui va me permettre d’éditer un bulletin à tout moment (nouveautés, parutions, articles ou interviews d’auteurs repérés sur le web). Il n’est pas encore totalement parfait, mais ça vient (il mélange un peu tout encore). Je publierai bientôt les bulletins générés dès que mes consignes seront au point.
– Un autre GPT efficace déjà qui me permet de donner un « Conseil lecture » quand je le veux sur la littérature retenue. On a l’exemple ici, avec > les conseils lecture de ce matin.
VIS COMICA-GPT ratisse les sites et blogs littéraires, les publications universitaires, les bibliothèques d’ouvrages tombés dans le domaine public, les commentaires et critiques de lecteurs et une liste de 200 auteurs environ que je lui ai fournie… Il crée alors à la volée une image d’illustration sur DALL-E (voir ci-dessus, ce n’est pas ce qui est le plus beau, ce n’est pas Midjourney, mais bon) et rédige des résumés d’ouvrages conseillés avec éventuellement des infos bonus et des anecdotes les concernant, et met tout cela en forme succincte. J’ai déjà de nombreux « conseils lectures » d’avance (il m’a même fait déjà fait découvrir des auteurs dont j’ignorais l’existence) que je dois vérifier et valider.
Il est donc possible désormais d’alimenter d’abondance un site sans grands efforts avec du contenu mash-up, des résumés ou synthèses « originaux ».
Quelle leçon à ce stade ? Des risques de « nawouak » ! Je vérifie et « valide » en effet ce qu’il a écrit avant de le publier (par ex. il peut me proposer un ouvrage qui ne ressortit en rien de la littérature humoristique). Le risque en effet est que si tout le monde se met ainsi à publier sur le web sans vérifier les bêtises que l’IA peut dire, on va se retrouver avec un web de contenu complètement faussé. J’imagine donc que si des sites sont entièrement générés ainsi, Google va couiner et il faut s’attendre à un pistage du texte généré par IA, à du déréférencement (si ce n’est pas déjà le cas).
Pour ma part, je continuerai d’y écrire moi-même des articles, évidemment, notamment sur l’actualité et mes propres lectures de romans, d’abord pour mon plaisir, ma modeste plus-value, et enfin ne pas risquer d’être flagué comme site robot.
Mon GPT de « Conseil lecture » est en revanche idéal pour conseiller sur des ouvrages classiques ou anciens sur lesquels je ne reviendrai pas ou jamais, et ainsi me permettre d’alimenter mon site de façon plus régulière en tendant vers l’exhaustivité (si tant est que ce soit possible) grâce à la force de travail de l’IA.